Interview de Thibault : son expérience en tant que dessinateur projeteur structure en freelance.

Aujourd’hui, nous sommes partis à la rencontre de Thibault Lafuente, dessinateur projeteur structure en freelance, à Bordeaux. Dans cet échange, nous abordons ces motivations, qui l’ont poussé à devenir freelance, ainsi que ses conseils pour bien se lancer en indépendant.

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Tu as seulement 26 ans. Pourquoi es-tu devenu freelance si jeune ?

Thibault : J’avais envie de plus de liberté. Je me suis aussi rendu compte, en parlant avec d’autres personnes qui étaient déjà freelances, que le rapport entre le temps qu’on passe à travailler et l’argent qu’on gagne est bien plus intéressant quand on est indépendant que quand on est salarié.

Maintenant que tu as plus de liberté, tu peux t’organiser comme tu le souhaites. Ta journée type en tant que freelance, elle ressemble à quoi ?

T : Typiquement, je réponds d’abord à mes mails, à mes clients. Ensuite, je travaille sur les différents plans que j’ai à faire, sur les différents dossiers de mes clients. J’ai aussi pas mal de contact avec les clients au téléphone. Ça, pour le coup, je ne peux pas trop le planifier. C’est selon leurs besoins et leurs demandes du moment.

On sait que trouver des missions est une tâche compliquée lorsqu’on est freelance. Quelles sont tes méthodes pour trouver de nouveaux clients ?

T : D’abord, je suis inscrit sur plusieurs plateformes comme Yalink, par exemple. Je prospecte aussi sur Indeed. Je vois des entreprises qui mettent des offres d’emploi pour des CDD, par exemple, quand ils ont un besoin ponctuel. Et là, je les contacte en proposant mes services en sous-traitance. Et généralement, cette méthode fonctionne.

Où travailles-tu généralement ? D’où viennent tes clients ?

T : Alors, je suis beaucoup en télétravail. Ça m’arrive de faire quelques déplacements pour rencontrer des clients et faire des réunions par exemple. C’est quelque chose que j’aime bien, car cela me permet de sortir de mon quotidien. Car, mes clients se situent partout en France, alors je ne travaille pas uniquement avec des clients situés à Bordeaux.

On sait que devenir dessinateur projeteur structure en freelance nécessite du matériel important (ordinateur et logiciels). Est-ce qu’investir directement dans un logiciel est primordial selon toi ?

T : Au début, c’est vrai que cela représente un certain investissement, parce qu’il faut acheter un ordinateur suffisamment puissant pour faire tourner les logiciels dont on a besoin. Mais je me rends compte que, finalement, cet investissement est rentabilisé assez vite, et cela me permet de réaliser tous mes projets.

Cela fait aujourd’hui deux ans que tu es freelance. Quelles motivations qui t’ont donné envie de devenir indépendant ?

T : C’est sûrement un besoin de liberté. Je pense aussi que le fait de pouvoir s’organiser comme on souhaite de ne plus être dépendant d’un patron et de pouvoir sélectionner les missions qu’on veut. Je reconnais que c’est un côté qui est quand même très attrayant.

Au contraire, est-ce que tu pourrais nous donner les inconvénients de travailler en tant que freelance ?

T : Toutefois, il y a des périodes de creux. Et là, pour le coup, il ne faut pas être trop inquiet parce que c’est comme ça. Il faut, l’accepter. On ne peut pas avoir un revenu fixe, comme quand on est salarié. Et on peut tomber sur des clients qui sont un peu exigeants parfois. Et là, pour beaucoup, on peut avoir une certaine pression.

Tu es devenu freelance assez jeune, est-ce que tu ressens parfois une réticence de la part des clients ?

T : Alors pour le coup, cela s’est toujours assez bien passé. Cela m’a un peu surpris parfois. Car, on ne m’a pas très souvent fait remarquer que j’étais jeune. Je pense que c’est parce que, je suis peut-être plus à même d’utiliser les derniers logiciels, par rapport des personnes qui travaillent depuis plus longtemps et qui ont peut-être des vieilles méthodes. Donc, c’est vrai que les entreprises aiment bien ce côté-là.

Pour finir, pourrais tu nous partagez tes tips pour les personnes qui, comme toi, souhaitent se lancer ?

T : De ne pas trop hésiter à se lancer. Parce que même si on met du temps à trouver des missions, c’est vrai qu’en France, on est quand même beaucoup aidé, notamment au début. Moi, je sais qu’avec le Pôle emploi, j’ai eu pas mal d’aide. Quand je n’avais pas suffisamment de revenus, j’avais un complément tous les mois. Et c’est vrai, qu’on a cette chance-là en France. Ce serait dommage de ne pas en profiter.

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Taha-freelance bis

L'auteur

Clémentine Chartier
Clémentine Chartier
Chargée de Communication et Marketing, Clémentine Chartier aime créer et partager des contenus utiles à la communauté des freelances spécialisés dans le BTP.
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